Chaque génération invente ou laisse tomber en désuétude des
mots, selon les modes ou les réalités de l’époque. Qui aurait cru que le règne
d’Abdoulaye Wade allait couler sous la pression d’une jeunesse consciente dite
NTS (Nouveau Type de Sénégalais). Alors si on vous dit que Bargny va retrouver
son image de marque, vous devez y croire. Tout a commencé avec la création du
collectif « Kaalama ak Xalaam mes mots mes rythmes ». Ce groupe de
jeunes qui s’était fixé comme mission de doter Bargny d’une soirée de paroles libres (poésie,
slam, taalif) à la fin de chaque mois, a encore franchi un nouveau pas.
Désormais Bargny et sa diaspora auront droit à un mensuel d’information. Avec
la rage et le plaisir de s’exprimer, nous tenterons de vous exposer Bargny au
quotidien. Ni de la gauche, ni de la droite, votre mensuel Le Bargnois apportera sa pierre à l’édifice pour une ville
émergente. Nous voulons, à travers ce médium, montrer la valeur de cette ville
qui ne cesse de produire de hauts cadres, des personnalités qui méritent d’être
citées en exemple pour permettre à la jeunesse de mieux se repérer. D’ailleurs
pour ce premier numéro, nous avons fait un focus sur la carrière de l’écrivain
Rakhmatou Seck Samb. Cet auteur, souvent inspirée par son enracinement envers
la terre mère et son ouverture par rapport au reste monde à travers ses
multiples voyages, a bien voulu être la marraine de notre troisième soirée de
paroles libres. Le Bargnois, un mot
qui traduit un concept. Ici, nous parlons de Bargny, de manière citoyenne à
travers des rubriques bien épicées. Le cadre de vie, justement, Bargny en
souffre. L’érosion côtière, la pollution, le phénomène de la drogue, les plus
belles pages de l’histoire de Bargny, le sport, voilà ce qu’on a essayé de
traiter dans ce premier numéro. De par ma plume, Le Bargnois vous souhaite bonne lecture.
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