samedi 10 août 2013

M. Cheikh Sidiya Diop, homme politique sénégalais établit un lien dangereux entre Macky Sall et Idriss Deby (Interview exclusive)


Economiste de formation, M. Cheikh Sidiya Diop, fait partie de la génération montante d’hommes politiques sénégalais. Secrétaire général de la Ligue des Masses (LM), une formation politique largement implantée au Sénégal, Cheikh Sidiya, vit en France avec sa famille et suit de près l’évolution politique  de son pays.
La Ligue des Masse, dit-il, s’inscrit dans une logique de mettre un terme dans un bref délai au régime actuel du Président Macky Sall, qu’elle accuse de népotisme et de favoritisme qui n’honorent pas l’image sous-régionale et internationale du Sénégal.
Le Secrétaire Général de la Ligue des Masses, est l’un des rares hommes politiques sénégalais, qui connait bien le Tchad et sa classe politique.
Dans l’interview qu’il a accordée à la rédaction de notre blog, il établit un lien dangereux entre le régime d’Idriss Deby et celui de Macky Sall et s'inquiéte.

Il demande au Président sénégalais d’être beaucoup sérieux dans la gestion des affaires publiques et de se concentrer sur l’essentiel sinon de démissionner.

Interview

Des orientations envisageables pour un véritable développement culturel au Sénégal.

CONTRIBUTION



Des présidents qui se sont succédé à la tête de l’Etat sénégalais, seul Senghor semble avoir véritablement mis en place une politique de développement culturel. Celle-ci reposait sur le diptyque « enracinement » (dans les valeurs traditionnelles ancestrales)  et « ouverture » (au dialogue fécond du monde). Senghor considérait la culture comme la source qui doit inspirer individuellement et collectivement la pensée et l’action des sénégalais. Il avait mis en œuvre des stratégies qui s’articulaient autour de la diplomatie culturelle (la culture, pilier central de notre diplomatie), la création d’institutions (Ministère de la Culture en 1966, etc.), la formation des ressources humaines, la construction d’édifices culturels (musée dynamique, théâtre Sorano, …), du « mécénat d’Etat » (patrimoine privé artistique de l’Etat), de la décoration des bâtiments publics (loi du 1%), de l’aide aux artistes (Fonds d’aide aux artistes et au développement de la culture, etc.).

mardi 6 août 2013

Pourquoi Dakar ne bosse pas ?

Pourquoi Dakar ne dort pas ?

« A qui sait comprendre, peu de mots suffisent », dit l’adage. Alors, à la question de savoir pourquoi Dakar ne bosse pas, bah  répondez simplement par, Dakar ne dort pas. Normalement lorsqu’on est au boulot durant les jours ouvrables, on doit être KO  le weekend, à moins que l’on soit inhumain. Mais bizarrement,  Dakar passe tout le weekend à danser et à chanter. Inspirée par cette ambiance, une bonne mauvaise émission qui éduque médiocrement  la population, nous est proposée tous les weekends soirs, par l’une des meilleures chaines de télévision du pays. Une émission très populaire, qu’on critique tous les jours, mais qu’on ne rate jamais. Comme si nous sommes séduits par la médiocrité de ce programme vide de contenu, nous le suivons tous les weekends même avec un déplaisir permanent.

jeudi 1 août 2013

Ndogou de Solidarité ou farce ?



Vous n’êtes pas plus social que moi. Blague  à part ! En plus, j’aime le social quand c’est vraiment social. Faire de bonnes choses, discrètement, sans intérêt et surtout au profit de ceux qui sont vraiment dans le besoin, j’aime bien en parler pour que l’acte soit copié. Quand il s’agit d’amener des vivres dans les daraas ou dans les familles démunies, c’est cool (RAS). Mais installer une tente sur la route nationale, inviter une célébrité avide de promotion, trouver des sponsors, donner la parole à Mademba et offrir la visibilité à Massamba, tout ça est foutaise. A mes yeux cela restera du social business, une véritable farce de solidarité.