mercredi 16 mars 2011

Malgré le froid et le vent, les pêcheurs mènent toujours leur activité





                                                               « Dès l'instant qu'on entend qu'il y'a du poisson à St Louis ou à Joal, on quitte Bargny.Ce qui nous intéresse c'est de remplir nos pirogues de poisson. S’il le faut nous irons jusqu'en Mauritanie pour avoir du produit. » Martèle Mamadou Diagne Diop, un jeune pécheur habitant la commune de Bargny. Depuis quelques mois, le poisson se fait rare dans cette localité lebou. Une rareté qui oblige certains pécheurs à braver les dures conditions météorologiques pour aller au delà des eaux Sénégalaise.

Ces voyages communément appelés campagnes permettent aux pécheurs de faire des économies. « Lorsqu’on est loin de nos parents, on peut mieux faire des économies  » laisse entendre ce petit lebou trouvé à la plage de Bargny Guedj, quartier situé au bord de la mer. Mais ces pêcheurs qui vont en campagne pour réaliser des économies sont souvent victimes de l'injustice de certains propriétaires de pirogue. Mamadou Diagne indexe son capitaine qui a agi de la sorte « après trois mois de campagne, le capitaine nous a donné que 25 000 f’, une somme vraiment dérisoire par rapport au travail que nous avons fournis ».Avec les aléas du climat les pecheurs rencontrent souvent des difficultés.Il y'a quelques jours de celà ,une pirogue a chaviré au large de Kayar.Cette pirogue originaire de Rufisque avait à bord trois navigateurs.Le capitaine est toujours dans les eaux.
 
Malgré le froid et le vent, les pêcheurs mènent toujours leur activité. Selon eux c'est leur seul gagne pain. Ils demandent aux propriétaires de pirogue d'être un peu plus souples avec eux.

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