vendredi 18 mars 2011

DIAMEGUENE BATA:un site de transformation de produits halieutiques oublié par les autorités

Entre la ville de Rufisque et celle de Bargny, se trouve le site de transformation des produits halieutiques « Diameguene Bata» .Un premier coup d’œil permet de repérer des femmes rompues à la tache. Assises ou debout, elles restent sous le soleil et la poussière pour travailler le poisson.

"C'est pas du tout prudent surtout que ce site est un peu isolé. De par ma voix l'ensemble des femmes qui travaillent dans ce site veulent que les autorités leur viennent en aide. Parfois on se dit que les autorités nous ont oubliées, et pourtant nous participons activement à l'économie. " Martèle Siga Diouf, la porte parole du groupement des femmes transformatrices de poisson de Diameguene Bata. C’est un vent fort qui nous accueille au site de transformation des produits halieutiques communément appelé Diameguene  Bata. Une fumée blanche, des odeurs de poisson séché campe le décor de cet endroit qui abrite également une usine de farine de poisson administrée par Samba Cissé. Ce natif de Rufisque soutient que  « nos produits sont de très bonne qualité malgré les difficultés. L’hygiène est aussi au rendez-vous, c’est ce que justifie l'exportation de nos produits  » .En face de cette usine de farine de poisson, se dressent quelques tentes archaïques installés pour se parer de la chaleur. Ces abris provisoires servent de protection pour les femmes transformatrices qui passent des journées entières   sur ce site. « Les burkinabés nous aident beaucoup. Ils financent la plupart de nos projets. Ils nous font confiance et nous donnent de quoi acheter du produit». poursuit Samba Cissé. L’appel reste le même pour tous ceux qui travaillent sur ce site. Ils veulent plus de considération de la part des autorités. A commencer par l'amélioration de leurs conditions de travail.
C'est pas du tout prudent surtout que ce site est un peu isolé. De par ma voix l'ensemble des femmes qui travaillent dans ce site veulent que les autorités leur viennent en aide. Parfois on se dit que les autorités nous ont oubliées, et pourtant nous participons activement à l'économie. » Martèle Siga Diouf, la porte parole du groupement des femmes transformatrices de poisson de Diameguene Bata. C’est un vent fort qui nous accueille au site de transformation des produits halieutiques communément appelé Diameguene  Bata. Une fumée blanche, des odeurs de poisson séché campe le décor de cet endroit qui abrite également une usine de farine de poisson administrée par Samba Cissé. Ce natif de Rufisque soutient que  « nos produits sont de très bonne qualité malgré les difficultés. L’hygiène est aussi au rendez-vous, c’est ce que justifie l'exportation de nos produits  » .En face de cette usine de farine de poisson, se dressent quelques tentes archaïques installés pour se parer de la chaleur. Ces abris provisoires servent de protection pour les femmes transformatrices qui passent des journées entières   sur ce site. « Les burkinabés nous aident beaucoup. Ils financent la plupart de nos projets. Ils nous font confiance et nous donnent de quoi acheter du produit». poursuit Samba Cissé. L’appel reste le même pour tous ceux qui travaillent sur ce site. Ils veulent plus de considération de la part des autorités. A commencer par l'amélioration de leurs conditions de travail.

Cependant, cet endroit connait beaucoup de problèmes. « Nous éprouvons un certain nombre de difficultés. Nous n'avons pas d'électricité, ni d'eau encore moins des toilettes. Alors que nous restons parfois jusqu'à' 23 heures.

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