L’histoire politique du Sénégal a toujours été marquée par le souci de construire un Etat souverain autour d’une Nation solide où les principes de Démocratie prévalent.
Ce passé de notre pays est émaillé de différentes péripéties avec des hauts et des bas tout en sauvegardant les fondements de la République et de la Démocratie.
Jusque là , ce n’est sans doute qu’en 1988, que notre pays vécut les moments les plus sombres de son histoire politique, avec les émeutes observées après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de cette année qui avaient surpris plus d’un. Heureusement que déjà à cette époque, l’idole des tous les jeunes manifestants Me Abdoulaye WADE avait écarté l’hypothèse de marcher sur des cadavres pour accéder au Palais.
Ce ne sera qu’en 2000, douze ans après ces événements regrettables de 1988 que ses mêmes manifestants - constitués pour l’essentiel de la jeunesse sénégalaise c’est à dire la frange la plus importante de l’électorat sénégalais (plus de 50%), tête de pont de l’élan populaire- ont produit la première alternance issue des urnes, au terme du second tour de la présidentielle.
C’était alors, une belle leçon de démocratie et de maturité politique que le Sénégal, plus particulièrement sa jeunesse venait d’administrer à la face du monde, démontrant qu’en Afrique, élection ne rimait pas toujours avec violence, meurtres, sang… Mais aussi et surtout, un bel exemple de conquête du pouvoir que l’opinion internationale n’aura pas fini de magnifier parce qu’étant chose rare sous nos tropiques aux démocraties encore fragiles. Ainsi une nouvelle donne politique et une nouvelle conscience électorale naquirent au Sénégal.
Aujourd’hui, onze ans après cette alternance, une autre élection présidentielle se profile et comme jamais, élection n’a été aussi attendue, eu égard aux enjeux majeurs qu’elle renferme. La naissance de beaucoup de mouvements et d’associations citoyens, d’alliances politiques tels que « Touche pas à ma Constitution », « Y’en a marre », « Bess dou Niak », « Benno Siggil Senegaal » pour ne citer que ceux là, s’y ajoutent les multiples déclarations de candidatures : celle de Me Abdoulaye WADE qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, celle Ibrahima FALL, de Macky SALL, de Idrissa SECK entre autres ; suffisent pour démontrer combien cette élection est importante pour l’avenir du pays.
C’est dire donc, qu’une fois de plus, la Jeunesse Sénégalaise sera à l’appel de l’Histoire en Février 2012 pour décider de l’avenir de la République du Sénégal.
Défi ou sacerdoce?
Il sera aux jeunes de tous les coins du pays, au-delà de nos clivages politiques, de nos appartenances religieuses et/ou confrériques ; d’adopter une attitude responsable. Que cela soit ces jeunes des mouvements citoyens ou de la société civile, ceux des coalitions politiques de l’opposition comme ceux du pouvoir, seule la passion du Sénégal et généralement pour la Paix et la Stabilité , doit nous habiter pour que le combat pour l’approfondissement de la Démocratie ne soit freiné par cette élection présidentielle.
Nous devons dès lors, éviter d’être du bétail électoral que l’on guide vers des horizons inconnus, vers des destinations ignorées.
Aussi devons nous combattre la morale de l’intérêt et la politique du ventre et oeuvrer à la lumière d’une attitude citoyenne et républicaine gage d’un développement durable de notre pays.
Vive la Jeunesse Sénégalaise
Vive la Nation !
DEWENATY!
Ibrahima SECK
Président du Conseil Communal
de la Jeunesse de BARGNY
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