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mercredi 23 novembre 2011

Et si Rufisque refuse d’être intellectuel !



Sortir Rufisque de sa léthargie intellectuelle et culturelle c’est possible mais difficile à réaliser. C’est ce que j’ai tiré hier, lors du symposium organisé par le groupe Edicom à l’occasion de la deuxième édition du festival. « Rufisque, ville Culturelle et Intellectuelle », l’importance du thème devait motiver les élèves qui ont fait le déplacement.

samedi 2 avril 2011

Mandel'art L'artiste Plein



Artiste peintre sénégalais, d’origine vietnamienne,  El Hadji Moussé Diouf plus connu sous le nom de Mandela, vit pleinement son art,  la peinture. Âgé de 23 ans, ce jeune lebou  d’adoption est aujourd’hui un véritable ambassadeur de cette communauté  de pêcheur wolof.

 « Mon père est d’origine vietnamienne et ma mére est leboue de Bargny.  Mon nom Moussé Diouf me vient de mon grand père maternel. Un ancien dignitaire de la commune de Bargny. » explique l’artiste. En effet c’est dans le quartier  Njolmane de Bargny, commune de la banlieue Dakaroise, que Mandela s’est découvert une passion pour la peinture, il y a de cela plusieurs années, alors qu’il était encore enfant.  Il s’exprime aussi bien dans le figuratif que dans l’art abstrait mais avec une préférence dans les tableaux  portraits, surtout ceux d’hommes religieux sénégalais. « Je suis musulman et vous savez, les hommes religieux sénégalais, que je dessine les portraits ont toujours été des modèles de vertu pour moi. C’est aussi une façon de communiquer avec mon peuple, car au Sénégal l’appartenance confrérique occupe une grande place dans la vie des gens. »  Explique t-il.   Ses influences dans la peinture viennent de grands artistes sénégalais à l’instar de Mbaye Diop, l’un des peintres sénégalais les plus connus à travers le monde, et Doudou André Ndiaye, autre artiste peintre très connu dans la commune de Bargny pour avoir formé toute une génération d’artistes bargnois Même si l’artiste fait beaucoup de portraits, on trouve souvent dans ses œuvres un message caché. Ses influences ancestrales fruit de son métissage se retrouvent dans son art où l’on est déconcerté par les styles différents que le peintre nous donne à voir. « J’essaye de rendre mes œuvres universelles à travers ma peinture, car pour moi, l’art est un moyen de communication transversale et qui concerne tout les peuples du monde ».
C’est en 2008, que le jeune artiste, Mandela, décide de se professionnaliser et de mettre un terme à de longues années d’amateurisme. Le jeune homme, ne se satisfait plus de simples tableaux brossés à l’aide d’une inspiration fugace. Il rêve d’intégrer une école d’art plastique. Son rêve sera vite réalisé avec l’aide de certaine bonne volonté. Cette même année Mandela, intègre l’ENA (l’école nationale des beaux arts de Dakar). Sa formation durera deux ans avant d’en sortir avec un diplôme de qualification en art plastique. Invité à plusieurs expositions un peu partout au Sénégal, le jeune artiste garde un souvenir bien particulier de la Biennale des arts de Dakar 2010. Sa commune, Bargny a abrité pour la première fois une exposition OFF de cette grande messe de l’art plastique africain. Comme beaucoup de jeunes artistes peintres sénégalais, Mandela rêve un jour de participer à une exposition internationale hors du Sénégal, à fin de montrer à la face du monde sa culture leboue qu’il porte dans le cœur. En attendant de toucher les étoiles, Mandela gère avec l’aide de certains amis, sa gallérie baptisée Soweto. Un nom qui exprime tout un attachement à la nation arc en ciel, l’Afrique du Sud.             

ALEANDRE GUBERT LETTE



mercredi 23 mars 2011

Entretien avec Antoinnette Deley, femme sculpteur.


Très dure physiquement, la sculpture est souvent pratiquée par les hommes.Mais l'atelier d'échange artistique organisé par le talentueux Mom'art à Bargny nous a permis de rencontrer une femme dotée d'une finesse d'esprit inégalable.