Sortir Rufisque de sa léthargie intellectuelle et culturelle c’est possible mais difficile à réaliser. C’est ce que j’ai tiré hier, lors du symposium organisé par le groupe Edicom à l’occasion de la deuxième édition du festival. « Rufisque, ville Culturelle et Intellectuelle », l’importance du thème devait motiver les élèves qui ont fait le déplacement.
Mais malheureusement les potaches n’ont pas assez de patience pour rester jusqu’à la fin du panel. Pourtant un des panelistes en l’occurrence Mr Sakho disait que « Rufisque n’est plus Rufisque et pour que Rufisque redevient Rufisque, c’est a nous Rufisquois de le faire ».Avant même de terminer sa communication, la salle polyvalente du Centre Culturel a commencé à se vider .Comme si les Rufisquois ne veulent pas apprendre. Ce symposium organisé dans le cadre de la deuxième édition du festival « Rufisque Musique », a vu la participation d’éminents intellectuels Rufisquois. Parmi eux Mamadou Diop Thioune qui a fait une communication sur l’histoire de la vielle ville. Cet intellectuel hors pair a rappelé aux jeunes la richesse et l’importance de la culture Lébou. Parler de culture au Sénégal sans parler de Rufisque c’est méconnaitre l’histoire du Sénégal, nous dira l’ancien Inspecteur de l’Unesco et 1er adjoint au Maire du Rufisque, Meissa Beye. « Rufisque, une ville orpheline. Un musée sans musée », on aura tout entendu durant cette rencontre .Selon le journaliste Issa Thioro Gueye, Rufisque est une ville d’intellectuels et non une ville intellectuelle. Ce riche débat qui a débuté sous un public charmant et merveilleux s’est terminé avec une salle presque vide. C’est pas cool wallaay !
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