La santé c'est une priorité non?
Le terrain situé entre le lycée El hadj Tafsir Diouf de Bargny et le
poste de santé de Missirah, est sauvagement transformé en dépotoir par les populations. Une odeur nauséabonde le rappelle aux passants. A quelques mètres des lieux, le bruit tonné par les coups de râteau m’annonce la présence des collecteurs .Des hommes qui travaillent sans relâche sous les rayons du soleil.
Dans ses bottes et armé d’un râteau l’un d’entre eux tente de pêcher les ordures qui naviguent dans les eaux sales, boueuses et puantes. Une situation vraiment dégueulasse causée souvent par ceux qui la décrient. La première fille a qui j’ai tendu le micro dit qu’elle ne verse que des ordures et non des eaux sales comme si elle était dans ses droits. Je me demandais si celle la n’a-t-elle pas déjà déversé sa cervelle dans ces eaux sales. Ndeysann ! Elles ne sont même pas conscientes de ce qu’elles font. Elles ne savent même pas les conséquences d’une telle attitude. C’est vraiment triste. Une agression environnementale qui se fait quotidiennement sous le regard impuissant de certains riverains. « C’est un terrain public, nous faisons tout ce que bon nous semble me rétorquent les femmes qui viennent déverser leurs immondices »nous dit Mame Ngoné qui habite juste à coté. Voilà des femmes qui réclament des droits sans pour autant savoir leurs devoirs de citoyenneté. Des disputes naissent souvent entre populations et collecteurs. Une situation qui s’explique par un laxisme des populations tonne Erra Gueye. Il est collecteur et chef de secteur. Les populations de Mboth et Missirah qui ont du mal à respirer, voient leur santé menacée surtout à cette période propice à la prolifération des moustiques.
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