jeudi 28 avril 2011

Jeunesse de Bargny à la quete de nenuphar

 Depuis quelques temps je blogue sur  Bargny, ma ville natale, afin de faire connaître à la face du monde cette localité. Cette ville située a l’entrée de Dakar souffre de  sa violence structurelle. Bargny n’a plus d’espace pour les jeunes. Organiser une manifestation dans cette  localité devient la mer à boire, je vous le jure. Les autorités municipales ne diront pas le contraire.
En effet, elles ont voulu organiser des cérémonies de mariage dans la bibliothèque municipale, faute d’espace pouvant accueillir ce genre de manifestation. Une attitude qui a poussé certains amoureux du livre à monter aux créneaux pour dénoncer cette injustice. Ah… dans quel monde sommes-nous ? Selon le président du conseil communal de Bargny la bibliothèque est un lieu sacré pour les élèves. En effet Ibrahima Seck a fait une sortie médiatique pour que l’institution municipale revienne sur sa décision. La jeunesse de Bargny  n’a plus d’espace pour s’épanouir.  Le stade municipal est en réfection, le théâtre de verdure et la salle des fêtes sont en pleins travaux de réhabilitation. La maison de la femme quant à elle, est impraticable depuis sa création. Il ne  reste que des terrains vagues pouvant accueillir des combats de lutte. C’est pourquoi ce sport reste populaire à Bargny, malgré le fait qu’il ne connaisse pas encore un essor particulier. Promoteurs et  autres mécènes où êtes vous, qu’attendez-vous pour vous jeter sur ce gâteau ? Bof, Bargny est comme une prison, pire que Guantanamo.La ville a besoin d'eclore comme la fleur de nenuphar.  Si vous pensez que j’exagère un peu en usant de ces superlatifs dépréciatifs, c’est juste que vous ne voyez pas à quel point, le monde avance et nous nous stagnons, pour ne pas dire reculons pour finir notre course dans les abysses du sous développement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire