Par Ibra Seck Cassis
Ça, c’est mon Sénégal à moi.
Ça, c’est mon Sénégal à moi.
Sénégal, pays solidarité, d’unité et de téranga, j’insiste, je persiste et je signe. Quand tristesse et désolation rendent solidaires, c’est vraiment le retour de nos vraies valeurs. N’est ce pas?
Les fortes pluies qui se sont abattues sur mon pays à moi, ont réveillé l’humanisme qui dormait chez bon nombre de citoyens.
Pour la première fois, permettez-moi de féliciter certaines télévisions et radios Sénégalaises. Ces dernières ont largement contribué à la collecte de fonds et matériels destinés aux sinistrés. Téléthons et radiothons, ont ainsi pris la place aux habituels programmes de certains medias.
L’inondation, une catastrophe naturelle que certains qualifient de laxisme des pratiques quotidiennes, s’est auto-déclarée comme priorité au moment où le gouvernement du Sénégal a voulu nous forcer le Senat.
Bonjour les dégâts ! Quartiers inondés, maisons effondrées, familles dispersées, pertes en vie humaine tel est le bilan de ce mal nécessaire qui a arrosé le pays de la téranga, et que je qualifie comme provisoire. Ainsi bon nombre de citoyens sont dans le désarroi car peinent toujours à retrouver les systèmes inexistants de canalisation pour évacuer leur misère. Mais pendant ce temps là, tout le peuple Sénégalais s’est regroupé comme un seul homme pour les besoins de la grande foire du donner sans recevoir.
Cette fois ci, la population n’a pas attendu les mathématiciens de la République pour résoudre son équation inondée. Sur plusieurs chaines de télévision le programme est le même, les populations qui cachent mille trésors au fond de leur cœur, donnent encore, encore et encore...
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