mardi 8 mai 2012

L’année blanche change de couleur à Bargny.


Les cours vont reprendre au lycée El Hadj Tafsir Diouf de Bargny . Le mouvement des élèves qui avait décrété une année blanche, est revenu sur sa décision, après une  rencontre avec les parents d’élèves. Le Cusems a suspendu son mot d’ordre depuis le 26 avril mais certains élèves avaient refusé d’entrer dans les salles de classe.


Pour manifester leur colère face  à la  grève des professeurs, les élèves ont fait sortir leurs camarades et sont allés même  jusqu'à décréter une année blanche. C’est dans ce sens qu’une réunion d’urgence s’est tenue ce lundi au sein du  bâtiment administratif du lycée. Deux représentants des parents d’élève ont rencontré le mouvement des élèves en présence du proviseur du Lycée afin de trouver une solution pour sauver l’année scolaire. « Il ne y’aura pas d’année blanche » souligne Monsieur Mbaye, un des représentants des parents avant d’ajouter «  mieux vaut retourner en classe, vous êtes entrain de perdre du temps » . Même si une solution semble  être trouvée, certains élèves vont  poursuivre l’année malgré eux. Nombreux sont les élèves qui pensent que l’année ne peut pas être sauvée. Elève en classe de Terminale L’, cheikh Ahmed Tidiane Seck laisse entendre « je préfère l’année blanche parce que les conditions ne sont pas réunies. Et que nous n’avons pas rempli le quantum horaire donc il est préférable que l’année soit blanche ». Un autre élève en classe de Terminale  embouche la même trompette. Selon Alassane Mbengue « On a perdu plus de 500 heures de cours et en plus j’ai pas le niveau d’aller à l’université, encore moins le temps d’intégrer le gang des étudiants non orientés ».toutefois même si l’année est perturbée, il y’a bon nombre d’élèves qui sont pour une année valide. Les propos de Ben Ousmane Mbengue en sont une parfaite illustration. « Moi je veux faire mon examen même si les conditions ne sont pas remplies » nous dit-il. Avec l’hivernage qui se profile à l’horizon, les choses se compliquent davantage. Mais aussi force est de constater que l’année blanche n’arrange personne et les élèves en sortiront perdants nous dira un des parents d’élève. Après quatre heures d discussion, les parents d’élèves ont réussi a convaincre les élèves. Ces derniers quant à eux demandent trois jours pour suspendre leur mot d’ordre.
                                         
Magui fleur (stagiaire) et Cassis

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