mercredi 26 mars 2014

Locales 2014 : Bargnois, ne faites pas d’erreurs tragiques de casting !

Même si je ne cesse de vous rappeler que je ne suis ni de la gauche, ni de la droite, j’accomplirai quant même mon devoir citoyen. Comme tout bon citoyen, je vais voter, ma voix compte.
Dans cette contrée lébou où l’hôtel de ville est peint en vert socialiste depuis que Bargny est devenu commune de plein exercice, les erreurs tragiques de casting se multiplient, se répètent et plaisent, me semble t-il.

Dans les rues, plus de 50% des Bargnois te diront que « Mar Diouf a trop duré ; il est temps qu’on change de capitaine ; rien ne va plus par ici ; le gars ne vit même pas à Bargny ; il n’a plus d’ambitions pour sa ville ; il est hautain ; patati patata…), mais il bat toujours à plate couture ses opposants.
Mar Diouf élu par l’opposition ?
Même si l’opposition est majoritaire, Alias Salamba Yayi Mbaye  semble être plus populaire.  C’est une évidence, et à mon avis, c’est l’opposition même qui élit Mar Diouf. A Bargny, il y’a une farouche opposition dans l’opposition.
Souvent, le problème se trouve à la base. Il rare de voir dans cette petite ville, un parti bien structuré avec à sa tête un leader légitime. En d’autres termes, il n’existe que des partis à tendance balkanisés ou des partis « Ma femme, mon fils étudiant et moi ». En effet, cette situation a fini par faire de l’opposition Bargnoise, un géant aux pieds d’argiles.
Pas de leader-né
Espérant trouver des solutions, plusieurs coalitions ont vu le jour, mais souvent asphyxiées par les militants. Sur ordre de leur leader, souvent à double face, les militants de Massamba, mettent du plomb dans les ailes du leader Mademaba, car étant convaincus que Massamba est leader-né. Alors, à mon avis, il n’y a pas de leader né. Seule une personne capable de régler les problèmes d’un groupe à un moment donné, peut être considérée comme leader. En termes beaucoup plus clairs, ce sont les circonstances qui déterminent le leader.
Face à cette situation, les autres électeurs qui ne sont pas forcement militants, boudent les élections ou préfèrent reconduire le député qu’on n’a jamais vu parler au nom de sa commune à l’hémicycle.
Union contre nature ?
En lieu et place d’une union dans la diversité, l’opposition propose au menu, une union dans la division souvent caricaturée de couple contre nature. Par conséquent, la population préfère s’accrocher à une charrette malgré sa lenteur, plutôt qu’à un TGV (train à grande vitesse), qui n’a pas encore défini son itinéraire.
Même s’il est rare de voire un politicien respecter son programme de campagne, la population en a quant même besoin pour ne serait ce que nourrir son espoir. En ce moment, il me semble qu’à Bargny, le théâtre politique a beaucoup d’acteurs, mais il est en manque de scénaristes capables de gouverner ensemble sous la houlette d’un bon réalisateur.
Imaginez, à l’heure où nous sommes, l’opposition n’arrive toujours pas à se départir de son dilemme. L’opposition doit choisir entre, mettre en place un plan « Tous contre Mar » ou « s’unir autour d’un programme pour un Bargny émergent ». De toute façon, pour réussir le second choix qui me semble plus judicieux, l’opposition doit enlever son maillot de parti, mouiller le maillot sur lequel l’électeur pourra lire « Bargny vers le haut ».
Il est temps sans doute, que les Bargnois disent non. A défaut, il viendra le temps, où il sera trop tard.


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