Pourtant j’avais tout prévu. Après un bain de plus de
trois tours d’horloge, je suis resté
devant le miroir deux heures durant pour
mettre des vêtements assortis aux
couleurs de la Saint Valentin. Il valait la peine, il fallait rendre utiles les pétales de Rose que j’avais cueillis dans la
forêt et trempés dans de l’alcool pour changer de parfum. J’ai braqué le compte
épargne que j’avais ouvert il y’a un an, c’était au lendemain de la fête des amoureux de l’année dernière. Cette
belle somme qui est à l’image de la femme
déchue de mon cœur, m’a permise
de réserver une table dans le plus chic restaurant de la place.
Cupidon qui m’accompagnait durant cette période, m’avait conseillé de lui envoyer une belle carte de Saint Valentin, sur laquelle des lettres rouges couchées sur du papier noir devaient servir d’invitation. Par respect et par amour pour elle, je me suis pointé une heure avant le rendez-vous. Quand j’ai mis mon pied sur le tapis rouge qui menait vers ma table, je me croyais en route vers le paradis. Une fois installé, j’ai pris mon téléphone et j’ai filtré tous les numéros de filles de mon répertoire… C’est lorsque mon portable a sonné que je me suis rendu compte finalement que je me suis endormi sur la table à force de l’attendre. Quand j’ai décroché mon téléphone, la tonalité de sa voix m’a fait croire que j’étais aux anges alors que j’étais parmi les ânes. En d’autres termes j’ai décroché au paradis et raccroché en enfers. Elle m’a juste dit une phrase : « Aujourd’hui c’est la fête des amoureux et là je suis en bonne compagnie avec l’élu de mon cœur, suis vraiment désolée ». Je n’ai pas voulu polémiquer au téléphone. J’ai gardé ma sérénité pour consommer ma honte en douce mais aussi pour ne pas déranger tous ces couples qui s’embrassaient dans ce petit paradis. D’un coup je me suis senti ridicule avec mon déguisement rouge noir, un vrai clown. Je ressemble à une mascotte qui venait de perdre une finale. Le seul aspect qui nous différencie ce sont mes larmes qui coulent à l’intérieur. J’ai pris mon briquet et alluma l’une des deux bougies qui devaient servir à éclairer nos cœurs. Je n’ai pas touché à sa bougie, j’ai allumé la mienne, juste pour deux choses : rallumer les battements de mon cœur et brûler vif l’amour que je ressentais pour elle.
Cupidon qui m’accompagnait durant cette période, m’avait conseillé de lui envoyer une belle carte de Saint Valentin, sur laquelle des lettres rouges couchées sur du papier noir devaient servir d’invitation. Par respect et par amour pour elle, je me suis pointé une heure avant le rendez-vous. Quand j’ai mis mon pied sur le tapis rouge qui menait vers ma table, je me croyais en route vers le paradis. Une fois installé, j’ai pris mon téléphone et j’ai filtré tous les numéros de filles de mon répertoire… C’est lorsque mon portable a sonné que je me suis rendu compte finalement que je me suis endormi sur la table à force de l’attendre. Quand j’ai décroché mon téléphone, la tonalité de sa voix m’a fait croire que j’étais aux anges alors que j’étais parmi les ânes. En d’autres termes j’ai décroché au paradis et raccroché en enfers. Elle m’a juste dit une phrase : « Aujourd’hui c’est la fête des amoureux et là je suis en bonne compagnie avec l’élu de mon cœur, suis vraiment désolée ». Je n’ai pas voulu polémiquer au téléphone. J’ai gardé ma sérénité pour consommer ma honte en douce mais aussi pour ne pas déranger tous ces couples qui s’embrassaient dans ce petit paradis. D’un coup je me suis senti ridicule avec mon déguisement rouge noir, un vrai clown. Je ressemble à une mascotte qui venait de perdre une finale. Le seul aspect qui nous différencie ce sont mes larmes qui coulent à l’intérieur. J’ai pris mon briquet et alluma l’une des deux bougies qui devaient servir à éclairer nos cœurs. Je n’ai pas touché à sa bougie, j’ai allumé la mienne, juste pour deux choses : rallumer les battements de mon cœur et brûler vif l’amour que je ressentais pour elle.
A
Dieu la Saint Valentin…
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