samedi 21 avril 2012

« Fonds de dotation à Rufisque »
Badara  Mamaya Séne fait écran au bon déroulement des services déconcentrés de l’Etat.


A Rufisque, les services déconcentrés de l’Etat fonctionnent au ralenti. Pour rappel, avec les compétences transférées, certains services déconcentrés de l’Etat bénéficient du fonds de dotation de la décentralisation .Un fonds dont les critères de répartition sont fixés par l’article 60 du code des collectivités locales.

Cet article prévoit  que « les critères de répartition du fonds de dotation sont fixés et modifiéschaque année après avis du conseil national de développement des collectivités locales (CNDCL) ». Ces fonds de dotation sont mis  à la disposition de certaines autorités déconcentrées de l’Etat pour mener leur mission. Il s’agit du service de la jeunesse et des sports, du service de la santé, de l’action sociale et de l’éducation.Ce fonds avant d’être attribué à ces servicesdoit suivre une procédure. Ce fondsdoit nécessairement passer  au conseil municipal de chaque localité, une fois que les modalités de répartition sont fixées après avis duCNDCL. Dans le département de Rufisque cette procédure est paralysée par l’édile de la ville. Ici, les chefs de service sont privés de ce fonds faute de signature du Maire Badara Mamaya Séne, nous dit-on.Ces moyens, mis  à la disposition de ces services et permettant de renforcer la décentralisation, n’arrivent plus à destination. La conséquence ne se fait pas attendre, ces services déconcentrés de l’Etat n’ont ni bons d’essence ni assez de fourniture de bureau, encore moins de l’argent pour financer une quelconque formation destinée  à ces populations. Ce qui est triste dans tout cela,c’est que même les fonds de 2010 dorment encore au trésor de Rufisque. Contrairement à la période où Feu Ndiawar Touré était Maire,  chacun de ces chefs de service est aujourd’hui obligés d’utiliser son propre salaire pour satisfaire certains besoins relatifs au fonctionnement de leurs services. Cela étant sans doute la seule solution qui reste,du moment où ces fonctionnaires de l’Etat sont  souvent menacés par les fournisseurs pour cumul de bon impayés. Ils éprouvent d’énormes difficultés pour assurer le service minimum de l’administration.La collaboration entre la collectivité locale et les services déconcentrés de l’Etat est quasi inexistante à Rufisque.L’inspection des collectivités locales est interpelée pour statuer sur la question. Ne  devrions nous pas simplement nous demander à quoi servent les fonds de dotation qui sont fixés et modifiés chaque année par décret après avis du CNDLCL ?

1 commentaire:

  1. badara sene ferait mieux de signer et de payer les 13% des employers et les avancements automatique avant d'embaucher qui que ce soit. il nous prend pour des gadgets.

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